Les caractéristiques innés de l’être humain

Le psychisme humain est en partie déterminé par les données génétiques de l’espèce. Les traits communs que l’on trouve dans les différentes cultures en sont la preuve vivante. Par exemple : tous les êtres humains recherchent le plaisir alimentaire, on peut donc admettre que ce besoin de plaisir est inné. De même, tous les êtres humains recherchent le plaisir sexuel ; il faut donc également admettre que ce besoin de plaisir est une fonction programmée génétiquement, même si les moyens de réalisation peuvent être différents d’une forme de société à une autre.

Une fois que cette notion de programmation génétique du psychisme est admise, et bien qu’elle ne concerne que les grandes lignes du comportement et laisse une grande part au déterminisme culturel, il y a lieu de se demander dans quelle mesure les données culturelles sont compatibles avec les données génétiques humaines.

Dans les domaines où tel n’est pas le cas, apparaissent des frustrations, des conflits, de l’agressivité, des pulsions suicidaires, etc. C’est bien là que peuvent s’enraciner des comportements destructeurs, aussi bien sur le plan social que sur le plan écologique.