Cousteau

S’il est une figure universellement connue dans le monde de l’écologie, c’est bien celle du Commandant Cousteau. Sans lui, jamais les politiciens d’aujourd’hui ne seraient aussi conscients des dommages subis par les fonds marins du fait des activités humaines.
On connaît moins les pensées qui le travaillaient peu avant sa mort en 1997 :

« Une terre et une humanité en équilibre, ce serait une population de cent à cinq cent millions de personnes, mais éduquées et capables d’auto-subsistance. Le vieillissement de la population n’est pas le problème. C’est une chose terrible à dire, mais pour stabiliser la population mondiale, nous devons perdre 350 000 personnes par jour. C’est une chose horrible à dire, mais ne rien dire l’est encore plus ».

Triste constat qui est joliment passé inaperçu. Les chiffres d’aujourd’hui ne font que confirmer ces conclusions. Il faudra réduire la population mondiale dans un rapport de 10 à 1 si l’on veut sauver la planète. Actuellement, le nombre total de morts est d’environ 170 000 personnes par jour, dont 100 000 mortes de faim ou de maladies liées à des carences alimentaires. Il faudrait doubler ce chiffre pour rejoindre les vœux de Jacques-Yves Cousteau. Cela risque bien d’arriver par la force des choses si la course actuelle se poursuit.

Une solution plus raisonnable consiste à chercher immédiatement un moyen applicable pour limiter les naissances. Le potentiel de résistances est énorme, un grand nombre de facteurs culturels entrent en jeu. Mais le moteur principal de la reproduction reste la sexualité : la façon de la concevoir influence directement la façon de concevoir.

Il nous reste donc à examiner de près, dans le dispositif de sexualité actuel, ce qui s’avérerait contraire aux lois naturelles et pourrait expliquer l’hypercroissance démographique. Une telle connaissance pourrait faire évoluer les mentalités plus vite que des cris d’alarme sans solution concrète…