Culture pro-génétique

Le relativisme culturel voudrait que toute culture soit bonne : ce qui compte ne seraient pas les caractéristiques d’une culture donnée, mais le fait que les individus s’approprient ces particularismes et y trouvent leur identité.

Ce point de vue, partagé par de nombreux anthropologues, néglige le déterminisme génétique des comportements. Notre psychisme, comme celui des animaux, est régi par un certain nombre de tendances innées, que l’on ne peut pas rejeter impunément. Attacher un chien en permanence à une chaîne en fait un animal dangereux. Sans une promenade régulière, son agressivité s’exacerbe au point qu’il mordra le premier venu ou aboiera jour et nuit sans autre raison.

Il existe également chez l’être humain toute une série de besoins soit physiologiques soit psychologiques, qui nécessitent un minimum de satisfaction. On peut donc s’attendre à ce qu’une culture qui interdit ou entrave excessivement ces satisfactions génère des désordres psychologiques, conscients ou inconscients. Ils se manifesteront par une augmentation de l’agressivité, des tendances névrotiques, sadiques, masochistes et autres conflits internes conduisant à des comportements contraires aux lois naturelles.

Nous appellerons « culture pro-génétique » toute culture qui ne produit pas de troubles psychiques dans les relations à soi, à autrui et à l’environnement, sachant qu’elle devra respecter les besoins fondamentaux et les limites d’adaptabilité de l’être humain et des autres acteurs de l’équilibre écologique.