Dont dépend notre survie
Une sorte d’illusion prométhéenne laisse imaginer que l’homme se débrouillera toujours pour survivre et trouver son bonheur, quels que soient les sévices subis par l’environnement.
Cette croyance était possible à une époque où les atteintes au milieu étaient négligeables. Mais la situation s’est singulièrement aggravée depuis la seconde guerre mondiale, avec l’invention des pesticides de synthèse, dérivés des gaz de combat, et avec la mécanisation de l’agriculture. Un demi-siècle, et les atteintes aux réserves d’humus et aux nappes phréatique, le réchauffement climatique, le trou dans la couche d’ozone, les atteintes à la biodiversité et bien d’autres dégradations ont pris une ampleur telle que les équilibres écologiques sont gravement compromis.
Il n’est dès lors pas exagéré de parler de survie de la biosphère, et tout particulièrement de craindre pour la survie de l’humanité elle-même.