Écogénétique humaine

Le terme « écogénétique » a été d’abord utilisé pour désigner les interactions entre la génétique et l’écologie écogéographique, c’est-à-dire les rapports entre l’évolution de la génétique d’une population (animale ou végétale) et celle de son contexte géographique.

« Human ecogenetics » est utilisé aux USA dans le cadre médical pour désigner les recherches sur l’adaptation des doses de médications en fonction des données génétiques du patient.
L’usage que nous en faisons est tout à fait différent : il s’agit de rechercher les rapports entre les comportements humains (innés ou acquis) et les dégradations de l’environnement. Pour quelles raisons certains comportements humains conduisent-ils inéluctablement aux dommages environnementaux, et dans quelle mesure les modifications environnementales peuvent-elles altérer les comportements humains ?

Il existe à ce niveau de nombreuses interactions, encore inexplorées ou inexpliquées. Les habitudes de vie et de pensée prédominent le plus souvent sur les questions pourtant essentielles que pose la survie de la biosphère et de l’humanité elle-même.

L’écogénétique humaine propose de mettre toutes les cartes sur la table et de nous interroger sans ambages sur chaque comportements susceptible de nuisance. C’est en nous mettant fondamentalement en question que nous pourrons nous réconcilier avec notre biotope et avec nos propres potentialités génétiques.