Induire des désordres environnementaux ou d’être induits par ces désordres

La notion de désordre se définit par rapport à un ordre, défini lui-même par certaines lois.

Les molécules d’un cristal (par exemple du chlorure de sodium, ou sel de cuisine) sont réparties selon un ordre géométrique bien précis : tous les atomes sont placés au sommet de petits cubes alignés dans les trois dimensions ; cet ordre fait place au désordre lorsque le cristal est dissout dans l’eau ou fondu par la chaleur, les particules n’obéissent plus à aucune règle simple et se déplacent de manière aléatoire (imprévisible).

Dans un organisme vivant, les organes sont délimités, leurs fonctions distribuées, leurs actions métaboliques organisées selon le même mode d’un individu à l’autre : ainsi se reconnaît un ordre biologique, que l’on sait aujourd’hui déterminé par le génome. Cet ordre s’avère viser à un but : la survie de l’individu et la reproduction de l’espèce.

Or, il est essentiel pour la survie de l’espèce, que le biotope ne soit pas détruit par sa présence et ses différentes déprédations. On peut donc en déduire la probabilité que les comportements humains qui aboutissent à la dégradation écologique résultent de certains désordres psychiques. C’est ce créneau qu’explore systématiquement l’écogénétique humaine .