Psychophysiologiques

Les désordres psychophysiologiques comprennent tous les troubles affectant le fonctionnement de l’organisme et/ou du psychisme. Cette classe de désordres réunit donc l’ensemble des pathologies recensées par la médecine et la psychiatrie.

L’objet de l’écogénétique humaine consiste à rechercher leurs causes soit dans certains comportements humains inappropriés (liés à l’éducation, aux contraintes sociales, à l’alimentation, à la sexualité), soit dans les influences de l’environnement physique (urbanisme, promiscuité, vie sédentaire, pollution sonore, neurotoxiques, etc.) ou de l’environnement social (morale, frustrations, angoisses, éducation, conflits, matérialisme, etc.).

Les facteurs de causalité mis en évidence peuvent à leur tour être considérés comme les effets de causes situées plus haut dans les chaînes causales (p. ex. des erreurs humaines, ou des accidents naturels), qu’il s’agit de remonter jusqu’aux causes premières. L’enjeu est alors de déterminer si ces causes premières des dysfonctionnements humains coïncident avec les causes des désordres écologiques.

La coïncidence est probable, car les artifices qui s’écartent des potentialités génétiques humaines ont toutes les chances de s’écarter également des potentialités génétiques des autres acteurs de l’écosystème, donc de perturber les équilibres écologiques conjointement aux équilibres psyché-physiologiques.

Hippocrate enseignait la nécessité de remonter à la cause des causes. Paradoxalement, cette meilleure connaissance des causes premières des maladies de civilisation pourrait s’avérer être l’une des clés du problème écologique survenu quelque 2400 ans plus tard…